TURNING - motion sickness version

Pendant l'expérience du projet « Migrant Bodies », entre 2014 et 2015, l'artiste développe une idée pour une nouvelle pratique performative profondément germinative. En partant de l'observation des flux migratoires de certains animaux qui, à la fin de leur vie, retournent pondre et mourir dans leur territoire natal, l'artiste commence à travailler sur le concept de « tourner ». Le terme anglais est traduit et représenté sur scène au sens littéral, par l'action du corps tournant autour de son axe : l'action se développe en un voyage psycho-physique émotionnel, une danse de durée, de la même manière que « tourner » signifie également évoluer, changer.

Le projet TURNING est divisé en différentes présentations et événements que l'artiste appelle « versions ». Chaque « version » implique différents interprètes, ainsi que des artistes visuels, des musiciens et des designers, invités par l'artiste à interpréter la même action selon leur propre sensibilité – en cohérence dramaturgique avec le titre du projet : les matériaux et les partitions physiques sont soumis à un changement, une évolution, une transformation, au sein de chaque événement individuel.